Eh ! Coucou ! Je suis super excitée ! Jérôme Vialleton du blog Écrire et être lu vient de lancer l’événement « 3 conseils pour un auteur indépendant », qui consiste à écrire un article pour, comme tu as dû le deviner, donner 3 conseils à un auteur indépendant.
Mon expérience d’auteur indépendant
Cet événement m’emballe parce que je suis auteur indépendant, ou auteure indépendante ou autrice indépendante, comme tu veux (bon, t’as compris : je suis une femme, j’écris et je n’ai pas d’éditeur !) et j’écris pour changer le regard sur l’islam et les femmes voilées (ben oui, si tu ne me connais pas, j’ai un nom portugais et je suis musulmane voilée – t’as bien lu !). Et jusqu’à présent j’ai plutôt traité des sujets d’actualité car, en France, l’actualité sur l’islam et les femmes voilées est… comment dire ?… plutôt riche ! C’est le moins que l’on puisse dire !
Donc, pour moi, il s’agit de relever un nouveau défi car, dans l’affirmation « J’écris pour changer le regard sur l’islam et les femmes voilées », d’accord, il y a « pour changer le regard sur l’islam et les femmes voilées » mais il y a aussi « J’écris ». Donc, il s’agit cette fois-ci de me pencher sur mon travail d’écriture.
Parce qu’une femme voilée sait non seulement parler, mais elle sait aussi écrire (Eh ! On vient pas de la planète Mars ! On est Françaises ! Comme tout le monde !).
Alors, j’ai écrit deux livres que j’ai publiés l’année dernière : « Je suis musulmane voilée et non je ne sais pas faire le couscous ! » (ben oui, désolée, je sais écrire mais je sais pas faire le couscous !) et « Coran & Développement Personnel – Regards croisés ». Et j’écris des articles pour ce blog (Couscous & Méditation) ainsi que pour le média belge L’info Autrement. Je contribue aussi à d’autres blogs lorsque l’on me le demande (comme pour Oriental World).
Ce que m’a démontré mon expérience
Or, mon expérience m’a démontré que le plus dur n’est pas d’écrire (tout le monde ou presque sait aligner trois mots pour faire une phrase, même si l’orthographe est parfois, voire toujours, plus qu’aléatoire pour certains), le plus dur c’est d’être inspiré. Car sans inspiration, point d’écrit.
Et, bien souvent, quand on est auteur, on fait l’erreur d’attendre que l’inspiration vienne pour se mettre à écrire. D’où la leucosélophobie. Ben, oui : la phobie de la page blanche !
Alors que l’inspiration, elle, elle attend patiemment que l’on fasse le premier pas vers elle (je la soupçonne d’être un peu timide).
Car ma vision personnelle est que tout ce que l’on doit écrire est déjà prêt quelque part dans une autre dimension et qu’il suffit de se connecter à cette dimension pour que l’inspiration descende à flots (je te rassure, je mène une vie saine : je ne bois ni ne fume !).
Donc je vais partager avec toi 3 clés qui permettent de se connecter à cette inspiration. Trois clés que j’utilise personnellement.
1/ Avoir une intention claire et demander l’inspiration
Bon, OK, t’as envie d’écrire. Mais quand on a envie d’écrire, c’est pour une raison. C’est ce qu’on appelle le « pourquoi puissant ». Pour encombrer les réseaux sociaux ? Pour épater la galerie ? Pour apporter ta pierre à l’édifice ? Pour délivrer un message ? Quelle que soit ton intention, formule-la (soit dit en passant, dans les deux premiers cas, je ne pense pas que ça marche !).
Puis une fois que ton intention est claire, eh bien demande à être inspiré(e). Comme je te l’ai dit, pour moi, l’inspiration, elle vient d’une autre dimension. Alors, je demande à cette dimension. Appelle-la comme tu veux. Moi, je l’appelle Dieu (Vite ! Vite ! Je passe au paragraphe suivant parce que quand tu parles de Dieu en France, c’est grave !).
Une fois que tu sais pourquoi tu veux écrire, que tu as formulé ton intention et que tu as demandé à être inspiré(e) à qui tu sais, il ne te reste plus qu’à préparer le terrain pour accueillir cette inspiration.
2/ Être en joie
Pour préparer le terrain, rien de mieux que d’être en joie. Moi, perso, si je ne suis pas en joie, y a rien qui sort. Rien, nada, oualou.
Alors, ma source de joie à moi, c’est ma meilleure amie Sabah, dont je parle dans mon livre. C’est la fille voilée la plus drôle du monde ! Alors, je l’appelle et on éclate de rire au téléphone ou bien on se rejoint pour rigoler.
Donc, aie toujours sous la main quelqu’un qui te fait rire. Si tu ne trouves personne (désolée, n’est pas Sabah qui veut !), eh bien regarde un comique ou un film qui te fait rire (moi, j’adore Gad Elmaleh et Les aventures de Rabbi Jacob). Sinon lis mon article sur comment atteindre la joie.
En tout cas multiplie ces moments de joie pour t’ouvrir à l’inspiration .
Et puis des fois aussi, tu fais rien de spécial, et tu te sens joyeux. Eh bien, sois attentif à ces moments-là car l’inspiration pourrait arriver.
D’où l’intérêt d’avoir toujours de quoi noter sur toi.
3/ Toujours avoir de quoi noter
Moi, je préfère un petit carnet bien coloré (j’en ai toute une collection, en plus ça me met en joie. Donc, je fais d’une pierre deux coups !) et un feutre de couleur. Mais ça peut aussi être ton portable. En plus le portable tu l’as toujours sur toi puisqu’il a déjà remplacé ton appareil photo, ta montre, ton réveil, ta télé et bientôt même ta famille (si ça continue comme ça !) ! Et puis, tu fais l’économie du feutre ou du stylo qui peuvent baver.
Perso, j’aime pas écrire sur le portable ; mais t’as le droit. Tu es libre de faire comme tu veux (Eh ! Oh ! On est en démocratie tout de même ! Même si des fois j’en doute !). L’important est que tu aies un support pour noter. Car, tu vas voir, lorsque tu auras suivi les deux premières étapes, l’inspiration va toquer à ta porte.
Toc ! Toc ! Toc ! Réveille-toi pour écrire ceci. Toc ! Toc ! Toc ! Pas le temps de manger, il faut que tu reviennes sur ce paragraphe-là. Toc ! Toc ! Toc ! Par-ci. Toc ! Toc ! Toc ! Par-là. Du coup, pour écrire tu seras obligé d’emmener ton carnet partout avec toi. Car l’inspiration peut descendre n’importe où, n’importe quand. Donc, ton carnet, tu devras même dormir avec. Alors, préviens quand même ta moitié, car, quand elle va te voir te lever la nuit pendant un certain temps, elle risque de se poser des questions. De prime abord, il ne lui viendra pas à l’idée, que c’est à cause de l’inspiration.
Voilà, l’inspiration viendra toquer à ta porte jusqu’à ce qu’elle soit épuisée. Lorsqu’elle ne toquera plus, c’est qu’il n’y aura plus rien à écrire.
Bon ben, après, il faut quand même que tu te mettes devant ton ordinateur. Parce que, eh ! oh ! tu crois quand même pas que c’est l’inspiration qui va prendre le clavier pour écrire !
Et puis, il faudra que tu te relises, que tu affines. Pour cela, rien de mieux que les 10 conseils de Stephen King sur le blog ecrire-et-etre-lu.com de Jérôme.
Allez, ciao, ciao ! Au plaisir de te lire.
Maryam
alias
Marie-Odette Maryam Pinheiro (#momp)
Auteure
Pour changer le regard sur l’islam et les femmes voilées
Titres :
« Je suis musulmane voilée et non je ne sais pas faire le couscous ! » #musulmanecouscous
et « Coran & Développement Personnel – Regards croisés« #corandevperso
Salam
Moi si je commence à écrire, il y aura que les dyslexique qu’il pourront me lire. 😂😂🙃
Salam. J’ai très bien compris pourtant 😂